Ne plus souffrir du deuil
Récemment, j'ai visionné une courte vidéo d'un psychologue, suggérant que nous pouvons construire une vie autour du deuil. Même si la douleur et le chagrin de perdre quelqu'un peuvent encore subsister, a déclaré le psychologue, de nouveaux moments d'amour et d'expériences de bonheur peuvent encore se construire autour de cela. J'espère que vous ne le croyez pas et c'est ce que j'aimerais explorer avec vous aujourd'hui.
Il y a un autre moyen
En écoutant cette vidéo, d'une personne très respectée qui a un énorme succès sur les réseaux sociaux, je me suis assis avec un peu de tristesse ! Est-ce ainsi que nous voulons vivre notre vie, je me suis demandé? Croyant les propos de la psy, nous devons vivre avec la douleur d’avoir perdu quelqu’un perpétuellement, tout en nous accrochant à de nouvelles expériences de bonheur et à d'autres bons moments pour nous assurer une certaine joie! Je vous assure qu'il existe un état beaucoup plus libérateur que celui-ci.
Ensuite, l’une de mes mères m'est venue à l'esprit. Elle a perdu ses deux meilleures amies à cause du cancer il y a de nombreuses années et je peux encore voir comment elle en souffre. Je n'ai jamais eu de conversation à ce sujet avec elle, cet article est donc peut-être ma préparation à cette conversation afin de l'aider et vous aider à trouver la paix si vous aussi êtes dans la même situation.
Comment nous voyons la mort, c'est ainsi que nous voyons la vie
Chose intéressante, lorsqu'on explore la mort, nous pouvons voir les liens intimes qu'elle a avec la façon dont nous voyons la vie. Pourquoi?
Tout simplement parce que si nous faisons partie de ceux qui souffrent de deuil, nous pouvons découvrir que nous nous accrochons à ce qui est déjà arrivé! Dans ce cas une personne, les souvenirs, les moments qu'on aurait pu avoir, etc. Dans la vie, pareillement, nous aurons aussi les mêmes habitudes vis-à-vis des situations, des personnes et des circonstances.
Si par exemple, je n'apprécie pas un commentaire que mon partenaire a dit, car il était blessant (selon moi), et je me mets en mode résistance ; cela pourrait être le début d'une courte ou d'une longue période où je vais souffrir ! Je souffre parce que je n'accepte pas ce qui s'est passé, exigeant que ça aurait dû être dit différemment pour ne pas être blessé. En coaching on prendrait ici du temps à explorer: Qui fait cette demande?
C'est la partie inférieure de votre être, votre ego, qui est froissée et blessée. C'est la partie de vous qui relie ce commentaire de votre partenaire à une expérience similaire que vous avez vécue à un autre moment de votre vie. Des émotions et des pensées négatives ont été associées à cela et elles sont maintenant reproduites par… vous ! Votre partenaire n'est que le signal qui déclenche ce qui était déjà à l'intérieur.
Notre rapport au deuil est le même. On aime quelqu'un et on est incapable d'accepter qu'il ne soit plus là. Quelle que soit la raison. Nous pourrions être en colère que la vie soit si injustes, nous pourrions nous demander pourquoi le dieu auquel nous croyons ferait cela, nous pourrions être en colère contre celui qui est décédé parce qu'il a conservé les mauvaises habitudes qui l’ont emporté malgré nos avertissements, etc.
Le résultat final est le même : je n'accepte pas la réalité qui se présente devant moi, je lui résiste en fonction de mes opinions actuelles et/ou de mes expériences passées et je souffre !
Le chien aboie, mais la caravane avance
Mon coach & enseignant Alan a entendu ce dicton de sa maître spirituel : « Le chien aboie, mais la caravane avance » ! Dans cette analogie, c'est nous qui aboyons, et la vie (personne qui nous quitte, la situation qui nous déplait, etc.) est la caravane!
Il ne sert à rien de lutter contre ce processus naturel de la vie ! Si une chose est sûre, nous sommes venus dans ce monde et nous le quitterons ! Je vous entends déjà : Oui mais qu'en est-il de l'enfant qui meurt de maladie, de l'ami, de la mère, du père, de la grand-mère, du grand-père qui part trop tôt alors qu'il y a encore tant à vivre avec eux ?
Il s'agit d'un contrat dans lequel nous n’avons aucun contrôle. Quel genre de Dieu ferait cela? Aucun Dieu ne ferait cela puisque ce n'est pas sa faute ni sa volonté. Dieu ou n'importe quelle autre force ou dénomination en laquelle vous pouvez croire ne prend la vie, il la donne seulement!
Ce dernier passage est peut-être un point de départ intéressant à contempler ! Qu'est-ce que cela signifie pour la mort et la mort de quoi?
Toutes les traditions spirituelles s’entendre à dire ceci : Nous sommes des êtres spirituels vivants une expérience humaine ! Pouvons-nous réellement mourir alors!?
Mais nous sommes conditionnés à croire tout le contraire. Nous vivons la vie accrochée à nos cinq sens et notre corps! Si je ne suis plus ici en chair et en os, je ne suis rien! De plus, la psychologie nous apprendra que nous sommes la somme de nos expériences. Par conséquent, empiler un tas d'autres moments heureux, des buts, des objectifs, des rêves qui nous rendent heureux par-dessus le chagrin nous rendra probablement un peu plus en paix et vivant! Pourtant, nous aurons encore des moments de douleur périodiques lorsque nous nous souviendrons de nos proches qui nous ont quittés!
Oui, bien sûr, car nous gardons la douleur à l'intérieur et ne la laissons jamais partir!
C'est une vision très limitative de l'être formidable que vous êtes! Vous êtes capable de faire la paix avec le chagrin. Que vous commenciez à trouver cette paix intellectuellement, métaphysiquement, spirituellement… tout cela vous mènera aux mêmes conclusions.
Tu es la réponse à la souffrance que tu ressens
L'amour, la compassion et la bonne compréhension de la réalité de qui vous êtes ne laissera pas de place au chagrin perpétuel.
Ne vous méprenez pas, le deuil peut laisser de la tristesse, c'est normal ! Mais vous êtes capable de lâcher prise, d'honorer le cheminement de la vie, la vie de votre proche; sachant qu'un jour ce sera aussi votre tour!
Souhaitez-vous que ceux qui vous aiment ressentent la même souffrance que vous ressentez pour ceux que vous avez perdus? La réponse à cette question est peut-être une fin en soi ou le début d’un autre travail intérieur qui vous amènera à être beaucoup plus en paix avec la vie et la mort!
Avec paix et amour
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