Et si on résistait moins?
Bonjour 👋
Cette semaine, je ramène un article qui est peut-être passé inaperçu puisqu’il a été publié pendant les vacances d’été. De plus, il est bien aligné avec les billets de blogue de cette semaine qui nous invite à prendre responsabilité sur comment nous réagissons face aux évènements de notre vie. J’ajoute également plus bas 2 vidéos qui pourraient vous interpeller.
J’ai eu plusieurs occasions dernièrement de pratiquer mon muscle de l’acceptation. J’ai aussi eux de belles conversations autour du sujet. Pourquoi est-ce si difficile et comment s’y rapprocher? C’est ce que j’ai envie d’explorer dans ce billet aujourd’hui!
De votre propre expérience, si vous penser à quelque chose que vous avez eu du mal à accepter … mais que vous y êtes arrivé; quel sentiment est-il disparu et lequel est-il apparu?
Lorsque je me pose cette même question, peu importe le contexte et l’exemple que je choisis, la réponse est toujours la même: la souffrance est disparue et la liberté, la tranquillité, la paix est apparue.
Souvent, ce n’est pas une mince affaire d’accepter les situations et circonstances auxquelles nous faisons face. Autant celles qui nous embêtent et qui nous font mal que celles qui pourraient nous faire du bien! Une dose de courage importante et de confiance est requise.
Saviez-vous que la racine latine de courage (Cor) signifie coeur! Pour moi, je fais une corrélation intéressante entre le fait que le courage nécessaire pour accepter passe par le coeur, l’organe de l’amour! L’amour, celle qui guérit tout… mais seulement si nous la laissons le faire, si nous l'assistons!
Une formule que j’utilise souvent en coaching est la suivante:
Douleur * Résistance = Souffrance
Ce qui veut donc dire que, pour souffrir moins, la douleur ou la résistance doit tomber. La douleur provient généralement d’une émotion. Des stoïques à la psychologie moderne, nous savons que certaines émotions arrivent sans notre plein contrôle. Elles sont ce qu’elles sont. Assez difficile de miser sur celles-ci dans le processus d'acceptation. Nous avons par contre un meilleur contrôle sur la résistance, puisque c’est nous qui la générons.
D'accueillir avec amour la peine/la douleur semble paradoxal, mais ce ne l’est pas. Comment pouvons-nous trouver une paix intérieure, une tranquillité si nous nous accrochons à la douleur, et que nous l”amplifions par résistances avec nos pensées et nos actions... ce qui nous fait souffrir. C’est un cercle vicieux sans fin.
Pouvons-nous faire confiance, aussi injuste, incompréhensible, malheureux ou tragique... que ce puissent paraître; que ce qui est arrivé est arrivé et qu’il est possible d’en tirer un apprentissage!? Je sais qu’il s’agit d’une expansion importante de l'esprit et de la foi, elle bouscule les croyances, mais combien elle peut aussi changer votre expérience pour amener plus de légèreté et d’amour sur votre chemin.
Une chose indéniable pour moi est la suivante: J’aurai toujours le choix de réagir, de répondre aux circonstances et situations qui se présente à moi, et la façon dont je le ferai dictera mes expériences à venir. C’est une loi universelle, c’est le karma et si vous n’y croyez pas peut être pourrez vous croire la science qui explique aussi ce phénomène des énergies. L’adage que je me suis fait répéter jeune: “On récolte ce que l’on sème” passe à un tout autre niveau avec cette réalisation.
Dans l’acceptation je vois donc un acte courageux, rempli de vulnérabilité et de responsabilité. La responsabilité de choisir consciemment la réalité que nous voulons créer pour nous même avec amour. Ça, c’est un travail de grand! Celui que le héros fait, sachant qu’il ne sera jamais exonéré.
Il ne s’agit pas de faire taire ses sentiments et émotions. Ils sont essentiels puisqu’ils sont la porte vers votre coeur. Le phare dans la noirceur qui vous indique le chemin vers la maison. Des pistes vers la guérison de l’âme.
Pouvons-nous avoir confiance que derrière l’acceptation de ce qui nous fait souffrir en laissant tomber les résistances, se cache en réalité une opportunité de co-création avec la vie.
Eckart Tolle dit que la vie est le danseur et que nous sommes la danse.
Je vous pose donc la question: Quelle musique souhaitez-vous jouer? Quelle voix souhaitez-vous écouter?
Sur le blogue cette semaine
Un article où je vous présente une approche Stoïque pour lâcher prise une fois engager dans la poursuite d’une intention, d’un objectif.
Un article ou nous explorons un outil et deux astuces que les Stoïques utilisaient pour gérer les émotions qui les faisaient souffrir.
Capsule Stoa
Voici une vidéo qui accompagne bien l’article d’aujourd’hui. Nous avons un rôle à jouer dans la synchronicité des choses.
Dans cette vidéo, je vous partage une histoire qui m’est arrivée lors d’un dernier voyage qui a scellé pour moi notre pouvoir de création. Lorsque la tête et le coeur sont en cohérence, nous pouvons réellement manifester ce que nous souhaitons.
Bonne semaine :)
Be well and virtuous,
It’s all about love ❣️