Transformons notre souffrance
Dans cette nouvelle série, abordons un sujet qui nous interpelle tous, sans exception, la souffrance!
Peut importe qui vous êtes, ou vous êtes, avec qui vous êtes, votre rôle, votre niveau de maîtrise dans l’art de vivre… nous souffrons tous un peu ou pour certain beaucoup! Moi le premier. Et certains diront… « Eh oui… malheureusement! » Et c’est exactement là que j’aimerais commencer…
Si je vous disais heureusement que nous souffrons! C’est exactement ce que nous dit Thich Nhat Hanh, un moine bouddhiste, dans son excellent livre No Mud, No lotus! Sous-titré, l’art de transformer la souffrance. (Je mets l’emphase sur excellent… c’est temps ci les livres que je lis sont tous meilleurs les uns que les autres.)
Selon les bouddhistes, rien ne vient sans son contraire! La souffrance c’est le contraire du bonheur. Alors, à la base notre cher moine nous propose de reformuler comment nous voyons la souffrance. Il y a plusieurs belles notions spirituelles dans cet apprentissage. D’ailleurs dès les premiers paragraphes, Thich Nhat Hanh fait une référence biblique que je paraphrase: là où est la lumière il y a aussi la noirceur. Ce passage m’a tout de suite rappelé une citation que j’affectionne particulièrement, du philosophe Autrichien Viktor Frankl:
“What is to give light must endure burning”.
C’est exactement de cette façon que l’auteur de No Mud No Lotus nous propose de reconsidérer notre souffrance. Il faut l’accueillir, aussi dur que ça puisse paraître, pour toucher au bonheur qui est de l’autre côté. Vous devez apprendre à bien souffrir. C’est l’analogie avec le titre du livre : vous avez besoin de la boue pour faire pousser le lotus… la boue pu et n’est pas très jolie (comme la souffrance); le lotus sent très bon et il est très beau (la souffrance transformée)!
Le plus difficile c’est de ne pas tomber dans un cercle vicieux lorsque nous sentons la souffrance en nous. Si vous la cultivez, vous la verrez partout. Regardé aussi la série sur le livre de mon ami David Emerald The Power of TED; qui nous rappelle que votre orientation sur la vie détermine votre expérience.
Il y a toujours de belles analogies dans la philosophie bouddhiste. Votre conscience à toute sorte de graines, la souffrance et le bonheur compris. La question est la suivante: Quel type de graines souhaitez-vous arroser?
Donc pour notre Stoa d’aujourd’hui, je vous propose d’essayer de revoir comment vous aborder la souffrance.
Il faut l’accueillir parce que vous savez que lorsque l’apprentissage sera fait, il y a quelque chose de meilleur de l’autre côté.
Il faut y faire face avec beaucoup de présence.
La meilleure façon d’amener cette présence en vous c’est tout simplement par votre respiration. Focaliser sur votre inspiration et expiration. La science démontre sans équivoque que c’est le truc numéro 1 pour vous amener à regagner un équilibre, calmer votre stress et anxiété, etc.
P-S : Rassurez-vous, même le Buddha souffrait… il savait comment bien souffrir par contre; donc il souffrait moins.
P-P-S: Même si le temps est très sombre parfois, le soleil lui brille toujours.