Votre état d’esprit en relation amoureuse
Dans notre dernier Stoa, nous avons fait la différence entre les personnes qui cultivent un état d’esprit fixe versus un état d’esprit de croissance.
Aujourd’hui, continuons sur ce sujet, mais sous l’angle des relations amoureuses.
Carol nous met en garde sur les gens qui tombent amoureux, mais qui approche la nouvelle relation avec un esprit fixe. Dans un tel cas, ils s’attendent à ce que la relation soit d’un idéal instantané, parfait.
Par définition, leurs propres qualités, celles du nouveau partenaire, et celles du couple sont donc fixes. Ce qui amène deux types de problématique :
Ils pensent que de mettre du travail et de l’effort ne devrait pas être requis.
Party pooper alert : toutes relations nécessitent des efforts!
Certaines personnes vont même jusqu'à penser que le partenaire devrait lire leurs pensées…
Vous vous rappelez du film avec Mel Gibson (What women want), ou soudainement un matin il se réveille avec la capacité de pouvoir lire les pensées des femmes… ça n’existe pas! Amusant, mais malheureusement ou heureusement impossible.
Vous devriez plutôt souhaiter une connexion profonde d’âme à âme où les deux partenaires souhaitent grandir ensemble et individuellement dans l’union qu’ils représentent. Ça, c’est une fondation solide.
Un autre problème encore plus important est celui d’associer les challenges de la relation à un problème d’attitudes chez l’autre (#blâmes).
Carol nous dit que choisir un partenaire c’est aussi choisir une série de problèmes.
Ce qui me rappelle un passage d’un livre de Anthony DeMello (un prêtre jésuite) qui disait :
“Celui qui a tendance à prescrire est celui qui a besoin d’une prescription.”
En d’autres mots, lorsque vous pointez du doigt, il y a trois autres doigts qui pointent vers vous.
Notre Stoa d’aujourd’hui, cultiver un esprit de croissance ensemble, aller au-delà du blâme et essayer de comprendre la source du problème (chez vous & chez l’autre) et trouver une solution ensemble.
Bonne conversation!