Un stoïque ce plaindre… non!

Avez-vous déjà remarqué la tendance de certaines personnes à se plaindre! Peut-être si vous êtes honnête vous avez remarqué cette tendance chez vous! C’est souvent si facile de se plaindre n’est-ce pas!  

Rappelez-vous la dernière personne avec qui vous avez échangé, qui a commencé la conversation par un long soupir et ensuite l’avalanche de mauvaises nouvelles! J’ai quelques personnes qui me viennent à l’esprit ;). 

D’abord si on prend un peu de recul on peut se demander : « Mais comment fait cette personne pour garder le moral, l’espoir? ». Ensuite je vous pose la question: comment vous sentez vous en présence d’une personne comme ça? Pendant longtemps je me sentais dépouiller de mes énergies, j’ai aussi eu une phase de frustration. Gardons pour un autre article cette deuxième partie qui vous demande peut-être de revoir votre cercle de fréquentation et/ou la façon dont vous jonglez avec vos propres émotions face à des personnes négatives. 

Pour aujourd’hui, restons sur nous-mêmes et voyons voir ce que les Stoïques nous disaient sur le fait de se plaindre!

Épictète en parle à plusieurs reprises. Il nous partage que se plaindre et de trop parler de nos problèmes ne fait que les amplifier et de nuire à notre force de caractère. Marc Aurèle, lui aussi nous dit dans ses Méditations :

« De ne pas se joindre aux autres dans leurs pleurs, n’amène pas d’émotions fortes ».

Les thérapeutes en thérapie comportementale cognitive, comme Donald, sont eux aussi d’accord. Le niveau de stress et/ou détresse augmente lorsque les gens se tourmentent et se répètent ne pas être capables de faire face à une situation, circonstances ou personne.

Ce qui me vient à l’esprit c’est aussi la sagesse de mon nouvel ami David Emerald, qui a écrit The Power of TED. C’est l’un de mes ouvrages préférés qui met en lumière notre capacité à être le créateur de notre vie. Un créateur qui fait face à quelque chose ou quelqu’un qui pourrait augmenter son stress ou sa propension à se plaindre aura toujours le choix. Le choix de choisir entre une réponse (mode pensé, action, comportement) qui l’amène à s’élever vers une réaction optimale ou d’une réponse qui l’amène à dégringoler dans une spirale vicieuse. Dans cette spirale vicieuse se trouvent négativité, anxiété, stress, etc.

Notre Stoa d’aujourd’hui, vous avez toujours le choix. Vous êtes le libre arbitre de votre royaume. Vous pouvez le protéger en choisissant une réponse qui vous amène à voir les choses ou la personne différemment. Utilisez votre raison, prenez du recul, voyez comment vous avez été en mesure de faire face à quelque chose de similaire dans le passé.

Ce n’est pas facile et ça demande beaucoup de pratique, mais vous en sortirez gagnant je vous l’assure. Je parle par expérience ☺. 

How to Think Like A Roman EmperorThe Stoic Philosophy of Marcus Aurelius “The Stoics want us to go through a radical upheaval in our underlying values so that our supreme goal is to live with wisdom and its accompanying virtues.”Donald RobertsonDona…

How to Think Like A Roman Emperor

The Stoic Philosophy of Marcus Aurelius

“The Stoics want us to go through a radical upheaval in our underlying values so that our supreme goal is to live with wisdom and its accompanying virtues.”

Donald Robertson

Donald is a writer, cognitive-behavioural psychotherapist and trainer.  He is a Fellow of the Royal Society for Public Health (RSPH). 

Donald specializes in teaching evidence-based psychological skills, and known as an expert on the relationship between modern psychotherapy (CBT) and and classical Greek and Roman philosophy (see Wikipedia).

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