Parabole de la flèche
Il y a une histoire dans la philosophie bouddhiste qui aide à mettre en lumière la dynamique que nous entretenons avec nos propres souffrances.
Imaginez-vous que vous êtes atteint par une flèche….La souffrance doit être terrible. Maintenant, imaginez que vous être atteint par une deuxième flèche, et que celle-ci vous atteint exactement au même endroit que la première.
Laquelle fait la plus mal à votre avis?
La deuxième selon moi...et les bouddhistes.
Dans cette histoire la première flèche ce sont les éléments extérieurs qui créer notre souffrance. Une condition, un événement, parfois une personne.
La deuxième flèche, celle qui fait encore plus mal, c’est nous même! Comment nous contribuons à amplifier la souffrance en réagissant fortement, en ruminant, en nous choquant, etc.
L’histoire que vous vous racontez, l’anxiété qui peut en émerger, votre réaction à tous stimuli… c’est ce qui fait mal…tout le temps. Mon père n’est pas bouddhiste, (il a seulement le ventre du bouddha (sorry Dad) haha), mais il me disait quand j’étais petit la douleur physique nous l’oublions… la douleur mentale elle … non!
La clé pour transformer la souffrance (peu importe ce qu’elle est dans ce que vous vivez) est toujours entre le stimulus (ce qui active la souffrance) et la façon dont vous CHOISISSEZ d’y répondre. Non seulement c’est la clé pour transformer votre souffrance, mais c’est aussi la clé pour votre croissance.
Vous souhaitez devenir la meilleure version de vous-même, devenez maître à discerner rapidement comment vous vous sentez face à une situation puis décider comment y réagir avec toute votre force intérieure.
La racine latine de décider, c’est “decidere” qui signifie de couper. Couper toute autre option dans votre façon de répondre à un problème ou une situation difficile en choisissant la façon la plus optimale.
And that my friend… c’est une partie que vous jouerez toute votre vie. Il n’y a pas de ligne d’arrivée.
Notre Stoa d’aujourd’hui, engagez-vous au jour le jour, à chaque moment à bien vouloir jouer cette partie. Choisissez d'accueillir tout moment avec la meilleure version de vous-même. Les Grecs avaient un mot pour embrasser ce concept : Eudaimonia. Notre daimon est une force intérieure que nous avons tous, que nous devons cultiver et à qui nous devons faire appel pour nous aider à répondre à tous les challenges que la vie nous envoie… y compris les souffrances.